Le 4ème commandement : Tu honoreras ton père et ta mère
Sur terre ici, ce sont les parents qui « représentent » Dieu pour l'enfant. Dieu est Dieu. Mais il a voulu passer par nos parents pour nous donner la vie. C'est pourquoi on parle de procréation. Par suite, par analogie, nous appelons pères nos papas en pensant à Dieu le Père qui nous a donné la vie. C'est donc une obligation pour l'homme de respecter ses aînés, les parents et toute personne âgée. Cela est bien mentionné dans la Bible, accompagné d'une bénédiction : « Honore ton père et ta mère, afin que se prolongent tes jours sur la terre que te donne Yahvé ton Dieu » (Ex 20, 12).
Cela permet une harmonie dans la famille, et aide les enfants à savoir qu'ils doivent respecter les parents. Autrement, c'est le désordre. Les enfants ont l'obligation de s'occuper de leurs parents parvenus à la vieillesse.
Les parents aussi ont l'obligation de s'occuper de leurs enfants, de veiller à leur santé, à leur éducation. Aujourd'hui, beaucoup de parents ont démissionné de l'éducation. Conséquence, les enfants sont laissés à eux-mêmes, éduqués par la télévision, Internet, etc. Après les parents sont étonnés que l'enfant vive dans le désordre. Mais c'est la faute à qui ?
Il y a aussi le phénomène des garçons par qui des filles tombent enceintes mais qui refusent de reconnaître la grossesse, ou bien ils poussent leur copine à commettre le crime abominable de l'avortement. Il y a des situations où l'enfant est avec le père ou bien avec la mère, mais l'autre parent ne demande jamais de nouvelles, à plus forte raison, donner une contribution financière pour la prise en charge de l'enfant. Il y a des hommes ou des femmes qui abandonnent leur conjoint avec leurs enfants. Tout cela va à l'encontre du quatrième commandement.
De nos jours, il y a un autre phénomène très grave qui est en train de se développer : il y a des filles, soit à cause des déceptions amoureuses, soit parce que l'âge avance alors qu'elles ne sont pas encore mariées, soit encore par imitation des autres, cherchent seulement à avoir un enfant sans vouloir vivre avec un homme. C'est très mauvais comme attitude. Tout d'abord, elles vont tout faire pour aller avec l'homme ciblé en vue de tomber enceinte : c'est la fornication, qui est contre le sixième commandement. L'homme en question ne sera informé du projet diabolique qu'une fois la grossesse commencée. C'est le tuer, le déséquilibrer complètement. Sans oublier que le mariage est le cadre naturel dans lequel un enfant peut grandir harmonieusement. L'enfant a besoin de l'amour de ses parents pour s'épanouir. Un enfant n'est pas comme un chien ou un chat que l'on peut acquérir à sa guise. Justement, c'est plus tard que les filles qui ont eu des enfants de la sorte regrettent, parce qu'elles se rendent compte qu'on ne peut pas élever un enfant indépendamment de son père. Quand ses camarades parlent de leur papa, lui aussi va s'interroger sur son papa. Et puisque dès le départ, la mère ne voulait pas du père, celui-ci a certainement fondé un foyer avec une autre personne, ce qui crée des situations très difficiles.
S'appuyant sur le quatrième commandement, certains se demandent s'ils peuvent, étant chrétiens, accepter les propositions de leurs parents de sacrifier aux fétiches. La réponse est claire : ce n'est pas possible. Jésus lui-même l'a affirmé : « Je suis venu opposer l'homme à son père, la fille à sa mère et la bru à sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa famille. Qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi » (Mt 10, 35-37). On ne peut donc pas suivre les injonctions de ses parents pour commettre un péché, même si cela va occasionner des conflits dans la famille : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes » (Ac 5, 29).